Mon post-partum : Après l'accouchement
- MomOfYanis
- 1 juil. 2019
- 9 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 juil. 2019
Coucou les filles, aujourd'hui j'aimerai vous parlez de ma période post-partum c'est à dire après accouchement, vous avez étais nombreuses à vouloir que j'en parle... Je le fais donc.
J'ai accouchée le 12 Juin 2019 par déclenchement qui a finit en césarienne,de mon bébé Yanis, âgé de bientôt 3 semaines, déjà.... que le temps passe vite lorsqu'ils sont enfin là, nos bébés.
Je vous avoue que la période post-partum n'est pas des plus simples.... Entre la chute d'hormones, les maux, les pleurs, le fait de devoir s'adapter à cette nouvelle vie. C'est tout un cheminement qui se fait petit à petit.
Pour commencer ce post, je vais vous parlez du baby blues que j'ai fais à la maternité... Je vais vous expliquez d'abord ce qu'est un baby blues. On appelle baby-blues l'épisode de déprime qui touche près de 60% des femmes qui accouchent. Il survient en général au 3eme jour des couches, soit 3 jours après l'accouchement. Il s'agit d'un "orage" hormonal, émotionnel et existentiel. Le baby-blues est lié à la conjonction de plusieurs phénomènes : fatigue, chute des progestatifs - hormones de la grossesse- bouleversement psychologique.... Tout ça est donc causé par la chute d'hormones suivant l'accouchement.
Pour moi ce baby blues a commencé 2 jours après avoir accouchée, de base mon choix était d'allaiter...je trouvais ça beau, et je voulais le meilleur pour mon fils, et je savais que mon lait était la meilleure chose que je pouvais lui apporter en terme de nutrition. Sauf que cela a était vraiment compliqué, comme vous le savez, bébé Yanis est un beau bébé né à 4,370 kg, ce qui est vraiment gros pour un bébé et c'est au dessus des courbes, il avait donc de gros besoins nutritionnels... Il était accroché à mon seins quasiment toute la journée... Il faut savoir que l'on a pas du lait immédiatement après avoir accouchée. On a d'abord le "colostrum" c'est un liquide très riche, mais qui s'écoule en très petites quantités.... La montée de lait se fait généralement 3 jours après l'accouchement, mais quand la maman subit une césarienne, et une hémorragie, cela retarde la montée de lait car le corps est plus occupée à recréer du sang, le sang perdu lors de l'hémorragie qu'à produire du lait... J'avais donc pas beaucoup à donner à Yanis, et Yanis me le faisais ressentir, il hurlait de faim... Ce que j'avais ne lui suffisait absolument pas... Il avait besoin de beaucoup plus... et ma montée de lait ne se faisait pas... Je dois avouer qu'en tant que maman c'est très dur de voir son enfant hurlait famine et ne rien pouvoir lui donner de plus que ce qu'on a... Les sages femmes m'avaient dit qu'en plus comme c'était un bébé à terme, c'est-à-dire, un bébé arrivé à 9 mois pleins, même plus, il avait donc un estomac plus "mature" et du coup il avait des besoins plus conséquents...Donc voilà pour que vous compreniez un peu mieux mon baby blues....
Le deuxième jour suivant l'accouchement, Yanis avait étais accroché à mon sein quasiment toute la journée, pour manger le peu qu'il y avait, le pauvre...Du coup à force de téter, ce loulou m'as fais des crevasses sur mes mamelons... mais il fallait que je continue à l'allaiter.... Alors je vous explique pas la douleur monstrueuse à chaque fois qu'il tété.......J'avais l'impression de prendre des coups de couteaux... c'était affreux, et en plus il hurlait après chaque tétées, car il avait encore faim....il hurlait à la mort et impossible de le calmer si je ne le remettais pas au sein directement... Sauf que j'avais vraiment mal... La sage femme a donc pris la décision de le complémenter avec du lait artificiel, avec une paille que l'on introduisait dans sa bouche lorsqu'il tété, pour pas qu'il ai de biberons et qu'il fasse une confusion sein/tétine. Ohlala lorsqu'il a était complémenter avec le lait artificiel, vous auriez vue après.... Le bonheur, mon fils était tout calme après avoir mangé...On voyait qu'il était bien, et que le lait artificiel lui faisait énormément de bien et qu'il n'avait plus faim... Quel bonheur pour moi en tant que maman de voir enfin mon fils B.I.E.N, rassasié. Mais c'était dur de me dire que je ne lui suffisais pas... Je culpabilisais de ne pas lui donner assez... Tout ça cumulait, à la douleur, la fatigue, le stress... J'étais horriblement mal. Bébé hurlait encore toute la nuit, je me suis effondrée en larmes, la sage femme est arrivée et est restée discutée avec moi pour comprendre ce qui n'allait pas... J'ai donc vidée mon sac, je lui ai dis que je culpabilisais énormément car j'aimais plus que tout mon fils mais que j'avais l'impression là à l'heure actuelle de préférer ma vie d'avant, j'étais angoissé des pleurs de mon fils, car je ne pouvais pas le calmer, il avait faim et je n'avais rien à lui donner... J'étais mal, et je vivais tellement mal l'hospitalisation d'avant l'accouchement, + encore 4 jours à tenir après avoir accouchée... J'avais envie de sortir, prendre l'air... J'avais l'impression d'étouffer dans cet hôpital... Mon accouchement a était si intense, si fatiguant, si rapide que je n'ai pas eu le temps d’atterrir immédiatement et je ne ressentais pas le coup de cœur dont parle toutes ces mamans pour leur bébé dès l'instant où on le voit. Alors oui, je l'aimais, ça c'était une certitude, mais je n'avais pas le coup de cœur... Je n'arrivais pas à prendre conscience que ça y est j'avais donnée la vie à mon fils. Pour moi ce n'était pas mon fils et j'étais encore enceinte... Je n'arrivais vraiment pas à prendre conscience de ce qui venait de m'arriver. Et le fait de ne pas avoir eu ce coup de cœur immédiat me faisait tellement culpabiliser... Je me disais que je n'étais pas normal...... et que j'étais une mauvaise maman. Alors je ne faisais que pleurer et pleurer, c'était horrible...Je voyais mon mari, complètement gaga de notre fils, et moi complètement à côté de la plaque qui ne réalisais absolument pas. Même mon mari me l'as reprochée quelques heures après l'accouchement.... Il m'as dit "bun super, on dirait que tu n'es même pas heureuse, on dirait que tu t'en fiches." mais ce n'était pas ça, c'est juste que je ne réalisais vraiment pas tout ce qui venait de se passer!!!! pour moi ce n'était pas mon enfant ! et quand il m'as dit ça, ça m'as mise vraiment mal.... car je culpabilisais encore plus...la sage femme a était d'un grand soutient psychologique pendant tout ce séjour à la maternité. Elle m'as réconfortée et m'as dit que tout ce que je ressentais étaient tout à fait normal, que l'accouchement a était compliqué, que j'ai perdue beaucoup de sang, la césarienne etc, et que j'étais tout simplement fatiguée physiquement et psychologiquement, et que tout ce que je lui disais n'était pas inquiétant et que c'était tout à fait la suite logique après un accouchement comme le mien....
Ça m'as tellement rassurée qu'une professionnelle de santé me dise que ce que je ressentais était juste normal...Je me suis dis que au final, ça ne faisait peut-être pas de moi forcément une mauvaise maman...Ce baby blues a duré plusieurs jours, quand ma famille venait me voir et qu'elle repartaient, je m'effondrai à nouveau, car je voulais rentrer avec eux. Je voulais juste m'en aller de cet endroit qui pour moi était vraiment anxiogène. J'angoissai d'être à l'hôpital. Je voulais rentrer chez moi, retrouver mon cocon, mes habitudes, mon mari. Je voulais quitter cet endroit médicalisé qui me faisait tant angoissée.... J'en avais marre, ça faisais presque une semaine que j'étais hospitalisée en comptant les jours avant l'accouchement. Donc je pleurai beaucoup. Et je ne sais pourquoi, dès que la nuit tombait, je ressentais un stress énorme... c'était affreux, car du coup ça me donnait de grosses nausées. Sûrement l'angoisse de la nuit que j'allais passer avec bébé qui hurlait sans pouvoir le calmer... car c'est dur de ne pas pouvoir calmer les pleurs de son bébé... c'est vraiment difficile à gérer. Le début de l'allaitement, la mise en place etc, c'est vraiment un marathon, faut se l'avouer. Je pense que pour allaiter, il faut vraiment en avoir envie et être déterminée, car c'est naturel,ça oui, mais c'est loin d'être simple! Croyez-moi. Chapeaux à toutes les mamans qui ont réussie à tenir. Car ce n'est pas mon cas... J'ai craquée au bout du 4ème jour, le jour de notre sortie de la maternité, bébé hurlait encore, mes seins étaient vraiment abîmés, j'avais horriblement mal. J'ai donc craquée pour les biberons et le lait artificiel... Car mon dieu, qu'est ce qu'il était bien à chaque fois après avoir bu un bibi... Il était apaisé... Et ça me faisais tellement de bien de le voir comme ça. J'ai donc dis stop, ma montée de lait ne venait toujours pas et j'en avais marre, j'étais fatiguée et Yanis avait faim. Alors j'ai décidée d'arrêter l'allaitement et de poursuivre avec les biberons.
Les sages femmes m'ont énormément félicitées en me disant que j'étais jeune, oui, mais que j'étais très mature pour mon âge et que j'avais fais preuve de beaucoup de courage et de persévérance, elles m'ont dit après l'accouchement difficile que vous avez eu, vous vous êtes levée dès le lendemain de votre accouchement, vous marchiez normalement, vous avez tout essayés pour l'allaitement, elle m'as dit "Vraiment bravo, on voit que vous en voulez dans la vie, et que vous ne laissez pas les choses venir seules." ça me faisait énormément de bien d'être rassurée et qu'on me dise que j'assurais parfaitement mon rôle de maman... Ça faisais beaucoup de bien.
Le jour de la sortie, j'étais tellement en forme, je sortais enfin de cet hôpital, j'étais tellement heureuse !!!! Mais le baby blues a continué le premier et deuxième jour à la maison, j'étais angoissée d'avoir un si petit être dont j'étais maintenant responsable et sur qui je devais veiller 24 heures sur 24. C'est angoissant, faut se l'avouer. Je ressentais le besoin d'avoir ma mère auprès de moi pour me rassurer, donc je pleurai, je pleurai et j'angoissais énormément...J'allais donc souvent chez ma maman les jours après la sortie. Ça me faisais beaucoup de bien, même si mon mari me faisait du bien en me rassurant aussi... mais j'avais besoin que ma maman sois là pour moi. Tout ça est passé en quelques jours, et à l'heure actuelle, tout va beaucoup mieux, toutes mes angoisses, ma déprime etc a complètement disparue! Je vais bien et je suis épanouie dans ma nouvelle vie de maman. Le lien avec mon fils s'est fait en rentrant chez moi... A l'heure actuelle, je suis complètement dingue de lui... Je l'aime à en mourir. Je suis fan de lui, je le prends en photo tout les jours.... Le stockage de mon iphone commence à me le dire que j'abuse même, lol.
Pour ce qui concerne mon poids, je suis contente car j'ai perdue du poids pendant la grossesse, je vous rassure c'est normal et mes médecins ne s'inquiétaient pas car j'étais en surpoids avant la grossesse, j'ai donc perdue 7kgs pendant la grossesse, j'en ai repris seulement 4, sur les 7 de perdus, et j'ai perdue 12kgs depuis l'accouchement, je suis donc plus mince qu'avant la grossesse, donc c'est cool lol, je ne vis pas mal cette perte de poids, bien au contraire. Ce qui est juste "chiant" c'est que comme Yanis était gros, j'avais un ventre énorme pendant la grossesse, j'ai donc la peau du ventre qui tombe à l'heure actuelle, mais apparemment cela devrait se tasser tout seul, mais si ça ne se fait pas seul, je ferai un peu de sport pour remuscler tout ça, après tout j'ai donnée la vie, ça laisse forcément des traces... Ce n'est pas bénin...
Pour finir, ma montée de lait s'est fait le lendemain de ma sortie de la maternité... J'ai pas eu trop mal, mais mes seins étaient durs comme du béton, c'est vraiment très très impressionnant on prend facile 2 tailles de bonnets en plus. Ça fais limite peur lol, on a l'impression qu'ils vont exploser. Puis ça coule à flot...... et ça sent horriblement le lait caillé. C'est atroce. J'avais donc des protections à l'intérieur de mes soutiens gorges que je changeai facile toutes les 2h... J'étais trempée, du lait partout, une odeur horrible... Tout ça avec les saignements aussi d'après accouchement...C'était pas facile car j'avais vraiment l'impression que ça ne se terminerais jamais et que mon corps n'étais plus qu'un corps de maman et plus du tout un corps de femme... Ça m'énervait. Car je voulais récupérer mon corps, sans avoir à sentir le lait à 1000kms, et devoir changer de protections toutes les 2h. Mais bon, ce n'est plus qu'un lointain souvenir, aujourd'hui tout ça commence à se tasser !! J'ai de moins en moins besoin de protections et ça c'est vraiment cool !!! Maintenant j'ai une infirmière par contre depuis le jour de l'accouchement qui vient tout les matins à la maison pour me faire des injections dans les cuisses d'anti coagulant pour éviter que des caillots se fassent. C'est typique de la césarienne. Et pour celles qui angoissent, les douleurs post césarienne sont largement gérables, en tout cas elles l'ont étaient pour moi, alors oui, la cicatrice est douloureuse, mais avec les anti-douleurs, tout ça se gère facilement. Et on m'avait refermée la cicatrice avec des agrafes en métal que l'on retire le 5ème 1 sur 2, et le 7ème jour toutes celles qui restent. J'avais 16 agrafes, et on ne ressens absolument rien quand ils les retirent!! Rassurez-vous, car moi ça me faisais flipper, et vraiment aucune douleur !!!
Voilà pour ma période après accouchement les filles, à l'heure d'aujourd'hui tout va trèèèès bien, ma cicatrice a bien cicatrisée, je n'ai plus aucunes douleurs du tout, et je suis tellement épanouie dans ce nouveau rôle que la vie m'as offert. Je ne reviendrai pour rien au monde en arrière, et je serai prête à revivre 10 fois cet accouchement pour connaitre à nouveau ce bonheur.... On oublie la douleur, la fatigue etc.... Quand on voit leur bouille... Je vous assure c'est un bonheur inouïe. J'adore ma nouvelle vie, tout va bien avec mon mari, on a jamais étais aussi heureux ensembles, tout va bien pour mon fils, il grandit et pousse très bien, fin bref... après toutes ces années difficiles pour moi, je connais enfin le bonheur et je respire. Je suis juste heureuse.
Si vous avez des questions ou autres, n'hésitez pas à me contacter, grooooos poutouuu!!
Signé,
MomOfYanis
#PostPartum#Mum#BabyJune2019#BabyBlues#Heureuse#Epanouie
Komentari